Cet axe vise à améliorer la connaissance, l’apprentissage et la compréhension des dynamiques liées à l’extrémisme violent (CVE) et à la résilience communautaire, afin d’éclairer et d’orienter l’action.

Résilience pour la Paix s’appuie sur une approche de recherche-action rigoureuse, incluant la réalisation d’études, de diagnostics et d’analyses contextuelles approfondies.

​Ces travaux permettent d'identifier les zones de vulnérabilités et les capacités de résilience afin d'élaborer des stratégies adaptées.

​La capitalisation des données et le partage des connaissances avec les acteurs locaux, les partenaires techniques et financiers, ainsi que les autorités, renforcent la pertinence et l’efficacité des interventions.

L’axe action se concentre sur le renforcement des écosystèmes communautaires et institutionnels pour assécher les terreaux fertiles de l’extrémisme violent.

Résilience pour la Paix soutient les communautés, les autorités locales et les services de l’État dans la prévention, la gestion des conflits, et la promotion de la cohésion sociale.

Les activités incluent la mise en place de groupes d’action communautaire (GAC), le dialogue civilo-militaire, l’amélioration de la gouvernance locale, et l’accompagnement des populations marginalisées, notamment les jeunes, les femmes et les communautés Peulh.

Résilience pour la Paix favorise également l’accès aux services publics essentiels via des initiatives telles que les guichets uniques mobiles (GUM), contribuant ainsi à renforcer la confiance entre les populations et les institutions.

La communication constitue un levier stratégique essentiel pour promouvoir des récits positifs, déconstruire les discours de haine et bâtir la résilience à l'extrémisme violent. Pour ce faire, Résilience pour la Paix déploie un écosystème médiatique intégré combinant des radios communautaires partenaires, un réseau des journalismes d’investigations, des influenceurs actifs sur les réseaux sociaux et des campagnes de sensibilisation multicanales.

Cet écosystème favorise un accès équitable à l’information dans les langues locales. Les contenus sont validés par les communautés avant leur diffusion afin de garantir leur pertinence et leur fiabilité.

Conçus selon une approche inclusive et sensible au genre, ces contenus visent à amplifier les voix locales, valoriser les initiatives de paix et lutter contre la désinformation et les discours extrémistes.