Le volet Gestion des Ressources Naturelles (GRN) fait partie intégrante de la composante action de l'association Résilience pour la Paix.
Le volet a mis en œuvre plusieurs activités dans les régions du Folon, de la Bagoué, du Tchologo et du Bounkani.
Sa mission première est de mener des actions afin de réduire les vulnérabilités des communautés liées à la mauvaise gestion des ressources naturelles dans la bande frontalière nord de la Côte d'Ivoire, en proie à l'extrémisme violent.
Le volet s'appuie sur des écosystèmes communautaires qu'il a mis en place et/ou redynamisés. Ce sont, entre autres, des groupes de travail composés de spécialistes de la thématique (l’ANADER, l’OIPR, les Eaux et Forêts, ainsi que le MEMINADERPV), les Comités Villageois de Conciliation (CVC), les coopératives d’éleveurs et d’agriculteurs, les groupements de jeunes et de femmes, ainsi que les groupes d’entraide communautaire.
CE DONT NOUS SOMMES LE PLUS FIERS…
“Résilience pour la Paix nous a aidés pour ce champ de riz, et ce champ a bien réussi. Après notre récolte, nous cultivons de l’oignon et de nombreux autres produits maraîchers. En toute sincérité, le projet nous a beaucoup aidés. Toutefois, nous n’avons pas de points d’eau pour l’irrigation des cultures maraîchères. Nous comptons toujours sur vous pour cela. Vous voyez ce riz : nous avons travaillé, mais tout cela, c’est grâce à votre aide.”
Bénéficiare de Kimbirila Nord
Construction de parcelles sécurisées et de parcs à bétail
Nous sommes fières d’avoir contribué à la réduction des conflits agropastoraux entre les communautés du nord de la Côte d’Ivoire à travers les activités sur “la construction de parc à bétail de nuit” et la “redynamisation des mécanismes locaux de résolution des conflits Agriculteurs et Éleveurs”.
Grâce aux parcs de nuit et à l’engagement communautaire inclusif, les dégâts sur les cultures ont été considérablement réduits dans un contexte d’arrivée de réfugiés burkinabè et maliens avec leurs troupeaux. La redynamisation des Comités Villageois de Conciliation (CVC) a permis une meilleure résolution des conflits et a contribué à l’intégration des communautés peules et des demandeurs d’asile.
Ces activités ont permis de construire 10 parcs de nuit et 1 marché à bétail entre 2022 et 2024, sur toute la bande frontalière nord.
Promotion d’activités génératrices de revenus
Nous sommes aussi fières d’avoir œuvrer pour l'autonomisation économique des jeunes et des femmes, à travers entre autres, des activités sur “l'appui à la négociation " et "la mise en valeur de parcelle sécurisée".
Ces activités ont permis améliorer la production maraichère des femmes. Mieux elle leurs évites le risque de rencontre avec des groupes extrémistes car elles ne s’aventurent plus loin des villages pour se rendre ni dans les champs proches de la frontière, ni pour se procurer les denrées de premières nécessité dans les pays voisins en proie à l’instabilité et à l’extrémisme violent.
Pour renforcer ces activités de maraîchage des femmes, de 2022 à 2024, 14 parcelles dont 10 clôturées, ont été négociées et sécurisées avec un protocole d'accord signé par les parties prenantes et l'autorité préfectorale.
Mise en place des cultures maraichères avec les femmes